Souvenez-vous du temps des conseils de révision !

Nous recherchons toute aide précieuse permettant d'identifier un conscrit de 1954.

Mis en ligne le 08/02/2010

Il aura fallu une publication dans la Lozère nouvelle, pour déclencher un "avis de recherche". La photo date de 1954 et rassemble les conscrits de Rocles.
Le temps du service militaire est révolu, du moins suspendu pour être précis, depuis 1997. Autrefois se tenaient les conseils de révision dans chaque chef-lieu de canton, pour décider de votre aptitude ou non au service militaire. Le conseil vous déclarait soit "bon pour le service" ou "réformé".
La photo ci-dessous illustre le conseil de révision de Langogne, en 1954. Toutes les personnes sont identifiées sauf une : la deuxième, au 1er rang. Si vous connaissez ou avez connu cette personne, merci de nous contacter.

1er rang de gauche à droite : Jean Bonnefille ( Sagnerousse, décédé), un inconnu, Victor Gauthier (Vieux-Fraisse) Auguste Gigonzac ( La Bastide de Rocles).
2ème rang de gauche à droite : André Chanial, ( Barret, décédé), Joseph Oziol ( Villevieille), André Coudeyre (La Vigerie, décédé).

Les jeunes d'aujourd'hui, dont je fais partie, ignorent tout du comment et du pourquoi de ces conseils de révision. Si vous avez vécu de près ou de loin, ces conseils de révision, merci d'apporter votre témoignage. (anecdote, importance à vos yeux, déroulement du conseil, du pré-conseil,...)

Apportez votre témoignage sur le conseil de révision.

  le 13/05/2011 à 22h35
j'ai passé le conseil de revision en février 1954, ce conseil décidait si les conscrits etaient aptes au service militaire, il accordait aussi les sursis d'incorporation pour continuer des etudes par exemple. On devait se presenter à l'hotel de ville du chef lieu de canton, dans une premiere salle des gendarmes verifiaient les convocations puis on devait se dehabiller entierement pour etre pesé, mesuré etc par les gendarmes avant d'aller défiler toujours à poil devant les membres du conseil réunis en grande tenue dans la plus belle salle la mairie, on etait examiné tres rapidement et questionné sur ce que l'on faisait, pour que le conseil rende sa sentence (bon pour le service, reformé, sursis accordé, etc) puis retour dans la premiere salle ou l'on se rhabillait, j'avais personnellement trouvé cet exercice ridicule et plutot tres drole, d'un coté des jeunes gens à poil et de l'autre des notables en grand uniforme et beau costume; à la sortie on trouvait les vendeurs de cocardes.
Jean DENIS, Paris